vendredi 31 août 2012

Je revis !

Aujourd'hui j'ai pu mettre un jean, des bottines, une étole, un pull léger et une petite veste.

Oui, ce que Météo France nous promettait s'est avéré : il caille ce vendredi ! Et, ça fait un bien fou de quitter ses sandales et de remettre des chaussettes.

Désolée, hein, je suis une fille du nord (si, si, je suis née à Paris dans le XXe). Je préfère le frimas au brouillard dégueu généré par la chaleur et ses pics de pollution.

Et j'ai des envies impossibles à satisfaire quand il fait 32°.

Par exemple un blouson en cuir aux épaules matelassées. Bon, j'ai encore jamais rien acheté chez Zara, mais faut une première fois à tout, n'est-ce pas ?



 Celui de chez Caroll est superbe aussi :

Par contre, des blousons en cuir, j'en ai, pfffou, trop.

Ce n'est pas bien grave, ma nièce est toujours ravie de récupérer ceux achetés sur un coup de tête et... jamais mis.

Parfois, je me fais un peu honte.

mardi 28 août 2012

La minute Pivot # 4 : Nord et Sud

Je traînassais sur Amazon à la recherche d'un truc à la Austen à me mettre sous la dent quand je suis tombée sur un commentaire hargneux d'une dame. Elle disait tout le mal qu'elle pensait d'Orgueil et Préjugés (dressons le bûcher et foutons le feu à cette hérétique !) et louait Nord et Sud.

Au début, j'ai cru qu'elle parlait de ça :

Orry et George dans la tourmente de la guerre de sécession !

En fait non, il s'agissait de ceci :

John et Margaret dans la tourmente de l'industrie du coton !
Ni une, ni deux, je commande (en disette de dvd, on fait rarement la fine bouche).

Alors l'histoire : un pasteur déracine sa petite famille de leur paradis terrestre (dans le sud) pour les trimbaler dans une horrible ville, dure, enfumée et industrielle (dans le nord donc, pour ceux qui n'auraient pas compris la subtilité du titre). Le choc des cultures est inévitable.

La narratrice est la fille du pasteur (mais pourquoi ai-je "Son of a preacher man" dans la tête, moi ?), Margaret.

Premier hic, l'actrice ressemble beaucoup à Emilie Dequenne, l'inoubliable interprète du Pacte des Loups (ricanement sarcastique).

Rédhibitoire ? Un peu quand même.

Daniela-mais tu vas fermer ta bouche bordel !- Denby-Ashe
Vous trouvez pas qu'il y a comme un air de famille ?

Deuxième couac, Daniela Denby-Ashe bée beaucoup (pour les incultes, béer c'est rester la bouche grande ouverte, par admiration ou stupeur). Et gober les mouches quand on a un physique un peu lénifiant, c'est pas conseillé, ça donne l'air légèrement abruti. Dommage quand même quand on incarne une jeune femme accomplie, cultivée et remarquablement belle (c'est pas moi qui le dit, c'est dans le film !).

Bon, je ne vais pas non plus me plaindre de voir une actrice normale (comprendre ni refaite, ni anorexique, ni ouvertement anachronique par rapport à l'histoire, ni d'une beauté sensationnelle) avoir le premier rôle... mais j'avoue avoir eu du mal.

Où en étais-je ? Ah oui, l'actrice principale n'a pas eu mes faveurs. En revanche, l'acteur principal... comment dire... Come here and take me, Richard Armitage !

C'est pas la virilité incarnée ça ? Hein ?
Vous sentez pas votre température monter ?
Z'avez vu ce regard  magnétique ? Ce nez hiératique ?
Cette bouche prometteuse quoique sévère ?

Et regardez cet estomac sculpté, ce nombril parfait, ce torse magnifique
(non, l'image n'est pas tirée de Nord et Sud)
Yep, je viens de découvrir tout l'intérêt de tumblr
Mais je m'égare. Nord et Sud, concentre-toi ma fille !

Donc Margaret, déracinée, sans amis, idéalisant à mort son sud natal, découvre la dureté de la vie des travailleurs des manufactures de coton. Notez que notre héroïne, elle, ne s'abîme pas trop les mains : bien née, elle m'en branle pas une. Elle s'astreint à des promenades journalières (la bouche ouverte pour changer), décide qu'elle hait John Thorton (Armitage), un ombrageux patron d'une des usines, devient pote avec la fille d'un syndicaliste, distribue des paniers de vivres aux ouvriers qui crèvent la faim.

C'est un peu cousu de fil blanc : on sait parfaitement bien que ces deux-là, la fille du pasteur et le patron dur mais juste, finiront ensemble. Et cependant, on regarde tout ça intensément et avec une très légère crainte que notre happy end nous soit refusé. Evidemment, les décors sont sublimes (ah le coton qui tombe comme des flocons de neige dans la manufacture), les acteurs sont justes, la musique vous emporte dans un tourbillon romantique (j'assume mon lyrisme).

Mais ce que mon coeur de midinette a le plus aimé c'est l'indéfectible amour que porte notre John Thorton à sa grenouille... pardon... à Margaret. Elle a beau être insupportable de préjugés, le renvoyer dans ses buts, voire ignorer l'évidente affection qu'il lui porte, ben, il résiste. C'est pas d'un romantique échevelé ça, être aimé no matter what ?

Puis, je vais être franche : même si l'histoire avait été à chier, rien que pour Richard, ça vaut largement l'achat !

En parlant d'achat, devinez ce que j'ai commandé sur Amazon ? 

Strike Back.

Ouaip, y'a Richard dedans.

Sinon, j'ai un message à faire passer à Peter Jackson (l'obscur réalisateur du Seigneur des Anneaux) :

Tu vas arrêter de faire ton marché chez les acteurs britanniques les plus hot du moment ? C'est à cause de TOI que j'attends de savoir comment Sherlock a fait pour simuler sa mort (Jackson a embauché Benedict Cumberbatch et Martin Freeman pour son The Hobbit). Et franchement, Peter, t'as pas honte de faire ça à mon Richard ?

Non mais quel gâchis !

jeudi 23 août 2012

C'est mimi (Maty)... pardon.

J'ai douloureusement consciente du côté hautement navrant du titre. Désolée encore.

Passons.

Maty m'envoie gentiment et régulièrement de ses nouvelles par mail. J'ignore pourquoi vu que je n'ai jamais commandé chez eux (bizarre, hein ?). Cependant, comme je suis une bonne fille, je vais jeter un oeil à chaque fois.

Ben, ils ont les trucs intéressants quand même :

Bague argent imitation zirconia

Bague argent jade

Bague argent lapis lazuli et pierre imitation

Faut aimer l'argent (c'est mon cas !!!) et le dépenser (euh pareil) : 47,90 € pour l'imitation ziconia, 69 € pour le jade, 65 pour le lapis lazuli.

Je vais peut-être me laisser tenter...

mercredi 22 août 2012

One perfect girl

Petite mise au point.

Taylor Swift, je la connais essentiellement via People.com et Just Jared (amis de la culture, bonjour !). Je sais qu'elle chante (oui quand même... c'est même de la musique country, madame !), que la demoiselle est précoce et douée, et extrêmement aimée et successful chez nos amis ricains. Voilà pour sa bio.

Moi j'écoute les Stones et NIN, ce que fait la donzelle n'est pas ma tasse de thé (ou ma ligne de coke devrais-je dire). Ce n'est donc pas par là qu'il faut trouver mon adoration pour sa personne, hein !

Ce qui me plait chez elle, c'est son style, ses yeux de chat et addiction au rouge à lèvre rouge.

La fille a 22 ans, voyez-vous, et incarne parfaitement ce que je me fais de l'american way of life de la côte Est : preppy, cool, classique, sooooo Hamptons !

Jugez plutôt :




Tiens en ce moment elle sort avec un Kennedy ! C'est pas un signe, ça ?


Evidemment, on peut aussi trouver son look insipide, trop propret, vieillot et sans risque. Que ça manque cruellement de rock tout ça.

On peut.

Mais franchement je n'échangerais pas ma Taylor contre dix Zoe.

Zoe Kravitz dont le style "rock cracra" n'est pas sauvé par l'apparition divine de Michael-oh so sexy-Fassbender

mardi 21 août 2012

Envie d’un Fashion Statement

“Clothes that draw attention to the person who wears them.” Urban Dictionary

A ne pas confondre avec « signature look » qui est grosso modo le truc que vous portez depuis Mathusalem et qui vous définit aux yeux des autres : les grosses lunettes de vue à monture noire, le carré lissé à frange, le trait d’eyeliner. Et s’en est à un point que si vous sortez avec des lentilles ou les cheveux en arrière ou les yeux pas maquillés, on ne vous reconnait plus.




Voyez ce que je veux dire ?

Le fashion statement, c’est plus un truc de feignasse.

Qui a le temps de s’emmerder à brushinguer sa tignasse tous les matins, hein ? Qui a envie de passer sa vie à sniffer du dissolvant pour se faire une manucure fantastique (ah, cette bonne odeur d’acétone) ? Qui a une main droite qui devient gauche quand il est question de se poser un trait d’eyeliner ? Ben moi, par exemple. Aussi, le fashion statement c’est la réponse idéale, je te fous un truc autour du cou OU sur les lobes des oreilles OU à tes pieds, et zouh roulez jeunesse on ne voit plus que toi.

Ça, c’est si tu es très copine avec la styliste de « Sex and the City » (quoique je la trouve un chouïa surestimée personnellement). Quand tu te débats seule dans la jungle du look, tu en baves pour trouver des fashion statements qui vaillent le coup et qui ne soient pas portés par tout le monde.

Prenons l’exemple du collier Zara

C’est un parfait FS (oui, j’ai aussi la flemme de retaper le mot…) : original, osé mais dans le limite du raisonnable, flashy mais classe, parfait pour pimenter une tenue bof. Sauf que tu te ramènes comme une fleur dans un Zara pour l’acquérir et y’en a plus. Où il est bon dieu ? Au cou de toutes les filles qui ont bien vite compris son potentiel de FS. Et si la plèbe le porte, ben, c’est plus vraiment un FS, c’est juste un truc à la mode (subtil la nuance, n’est-ce pas ?).

Voici ma petite contribution au FS. Bien évidemment tout ça est terriblement subjectif ! Comme les fautes de goût d’ailleurs…

Le châle russe. Le traditionnel en pure laine avec les franges.


J'adorerais en avoir un en gris... mais ça doit être une couleur maudite en Russie because y'en a pas.






Un trilby (je milite pour le retour des couvre-chefs… un peu en vain mais bon)

La liste est non exhaustive, faut bien garder de la réserve pour un autre poste (feignasse un jour, feignasse toujours !).
 
Bien sûr faut pas les porter ensemble ni systématiquement malheureuse ! Sinon ça devient un « signature look », voire un grand n’importe quoi.

lundi 20 août 2012

Finalement, j'aime bien la rentrée

Parce que bon, les vacances, l'été, ça va bien un moment.

On se lasse de se faire transpirer dessus par son voisin de métro. On n'en peut plus de regarder les pieds moches au talon fendillé des gens qui portent des sandales. On en a marre de bouffer du melon qui avait l'air parfait sur l'étale et s'avère fade au goût. On ne supporte plus de voir des donzelles en short exhibant des guibolles bronzées et toniques (jalouse moi ? Nan, j'ai le mollet solide de la terrienne... la couleur ver de terre aussi).

Bref, on en a marre du soleil qui tape, des terrasses qui annexent les trottoirs, des odeurs de macadam frit (oui, je suis de retour en ville, si vous aviez un doute).

On veut des pantalons, des chaussures fermées, un petit frima qui rosit les joues, des nouveautés dans les vitrines.

En fait, si j'aime la rentrée, c'est pour son petit air de renouveau. Totalement artificiel bien sûr : en quoi un break de trois semaines change-t-il les choses ? J'ai regardé les infos hier, c'est quasi du copié collé de celles d'avant les vacances, la canicule en prime (revival des années 2003, les amis !).

Mais je persiste et je signe, il y a un indéniable air de renouveau. On reçoit une petite copie replète des 3 Suisses et de la Redoute dont les pages sentent cette bonne odeur de neuf. On tourne leurs pages et on s'imagine aller shooter dans les feuilles mortes avec les bottes de la page 321 aux pieds. Cosmopolitan nous parle des produits phares automne 2012, Glamour nous promet tous les looks de la rentrée... Allez quoi, vous n'avez pas envie de quitter août pour septembre ?

Y'a pas dire, je préfère quand même l'édition américaine...


Encore une Miss Météo du Grand Journal qui fait du cinéma... Pfff.
Le seul hic, c'est que les jours raccourcissent... mais comme le chante le grand Mick "You can't always get what you want".

Bonne rentrée !