jeudi 26 juillet 2012

Vacances !

Demain, les vacances enfin.

Je m'en vais dans la riante ville de Garmisch où la météo locale prévoit une semaine de pluie.

Tiens, du ciel bleu !

Que ça tombe à pic : on reste justement cette semaine là-bas !

Cher et Tendre a beau m'annoncer (avec un rien de désespoir dans la voix) que -si ça se trouve- il ne pleuvra que la nuit, j'ai comme un doute, vous voyez ?

Bien, je vais empaqueter ma bonne vieille North Face qui a fait l'Islande (oui, on aime les contrées sauvages qui te mettent au défi) et mes Lowa. Je vais être encore sublime sur les photos de vacances. Car à quoi bon s'habiller classe quand on se met un anorak, je vous demande un peu. Même si ledit anorak a coûté un rein et lesdites chaussures un saladier (Cher et Tendre est suisse, c'est une expression de là-bas).

Aussi chères qu'une paire d'Annabel Winship mais tellement plus confortables !
Au prix d'un blazer Gérard Darel, mais totalement étanche !

Bonnes vacances à tous !

mercredi 25 juillet 2012

La nouvelle Blanche Neige

Souvenez-vous de vos classiques, la douce Blanche Neige (celle de Disney, hein !) chantait (personnellement je lui trouvais une voix de crécelle...) et les gentils animaux de la forêt rappliquaient pour l'aider à faire le tintouin.

Moi, je ne chante pas, mais des charmantes bêtes viennent me voir quand même. Hier, c'était un rat (ouais UN RAT BORDEL) qui zieutait chez moi depuis ma terrasse. Aujourd'hui, c'est un moineau qui m'espionne en train de travailler.

Bon, demain, ça sera quoi ? Un pitbull ? Un NAC exotique ? Une chauve-souris ?

Filez-moi du petit plomb !

lundi 23 juillet 2012

Le cas du coiffeur

Il y a des endroits où l'on se sent particulièrement vulnérable.

Dans mon cas, c'est chez le coiffeur.

J'ignore si c'est le fait d'être revêtue d'une grande cape en nylon parsemée de cheveux d'inconnus (beurk) ou d'avoir une serviette mouillée mise en serpillière autour la tête (sexy). Ou bien encore de devoir répondre à des questions telles que :

- "Vous les avez lavés quand ?" (espèce de souillon),

- "Sont secs, non ?" (espèce de criminelle qui ne fait rien pour lutter contre sa sécheresse capilaire),

- "Vous traitez vos pellicules ? On vend un shampoing formidable contre les pellicules" (on va te faire cracher le prix de 5 "Head and Shoulders" pour notre produit miracle, tu vas voir),

- "On leur fait un shampoing doux ?" (tching, plus 5 euros),

- "On leur fait un soin (de 4 secondes et demi) ?" (tching plus 5 euros bis).

Bref, je ressors du bac essorée d'avoir dû justifier mes "non" à tout. Et de m'être pris un "C'est vous qui voyez, hein !" sur un ton doucereux qui te dit que si tu veux garder tes cheveux de cadavre, après tout, c'est pas son problème.

Bien remontée (ou pas) après cet interlude, je fais face au coiffeur (ou coiffeuse, ne soyons pas sexiste). Et on a le droit de nouveau à une question existentielle :

- "On fait quoi ?"

Ne jamais répondre "Faites comme vous voulez, surprenez-moi". Les coiffeurs sont des chevaux fougueux, faut tenir la bride serrée.
Moi, je suis toujours tiraillée par l'envie de balancer un : "Mais qu'est-ce que j'en sais moi, c'est vous le coiffeur !". Mais n'étant pas suicidaire, évidemment, j'évite. Et je me contente d'une explication la plus simple, la plus factuelle possible : un carré, dégradé en bas uniquement, de cette longueur.

Oui, parce que j'en ai tellement pratiqué de coupe-tifs que je sais ce qu'il me va. Et je sais aussi (pour suivre épisodiquement des émissions de relooking, hum-hum) que c'est AVANT d'avoir devant soi la tignasse mouillée et plaquée sur le crâne de la cliente qu'il faut s'intéresser à ce qu'elle veut. Rapport à son implantation capillaire, à la forme de son visage, à son type de cheveux. Si votre hairdresser saute joyeusement cette étape cruciale, reste à prier Sainte Rita (ou à le planter là avec vos cheveux trempés).

Autre question pertinente de votre hair-styliste :

- "On les sèche comment ?"

Là, je réclame systématiquement un brushing lissé. Primo, comme j'ai les cheveux ondulés, c'est marrant d'avoir des baguettes de tambour le temps qu'une ondée s'abatte sur Paris. Deuxio (et c'est une ruse de sioux), on peut vérifier s'il n'y a pas eu de dératés (comprendre des mèches laissées plus longues que ses copines de l'autre côté). J'aime la symétrie dans une coupe de cheveux. Je n'ai pas envie de devoir incliner la tête légèrement plus à droite pour masquer l'évidence : le coiffeur n'avait pas le compas dans l'oeil.

Vendredi, j'ai été dans une franchise vers les grands boulevards.

C'est la dame qui s'occupe des colorations qui m'a coupé les cheveux (elle portait encore son tablier en caoutchouc... je peux être observatrice des fois).

Malgré le brushing lissé, je n'ai pas vu qu'elle n'avait pas le compas dans l'oeil (on peut être fatiguée aussi de toujours vérifier qu'un professionnel ne fasse pas de conneries).

Merde.

dimanche 15 juillet 2012

Après combien de cadeaux à côté de la plaque, je peux affirmer que mon mec ne connait pas mes goûts ?

Il y a un an, Cher et Tendre m'avait offert une sorte de paires de manchette pour oreille : c'était carré, en argent assez massif, hautement inconfortable à porter au final.

Moi, je suis plutôt du genre Maria Chavez : fin, joli, féminin, avec les pierres douces, semi précieuses.


Noël dernier, c'était une montre. Je suis très chiante avec les montres, je les aime plutôt masculines, avec une trotteuse, un dateur et qu'on puisse y lire l'heure (si, si, c'est important), s'il y a des chiffres arabes ou romains ou juste des tirets, vous voyez c'est préférable (j'ai été longuette à apprendre l'heure, ça marque).

Voici la montre que papa nono m'a donnée :


On dirait pas comme ça, mais y lire l'heure relève de l'exploit. Et pour savoir la date du jour, tu peux te brosser. Je ne suis pas non plus fan du mélange or/argent. Bref, je la porte peu.

Aujourd'hui, c'est donc mon anniversaire (happy motherfucking birthday to me!), et j'ai reçu ça :


UN PUTAIN DE CARTABLE ROSE 

Euh. Il existe aussi en cognac, hein ! Mais non, rose c'est tellement plus gai. Et puis comme je n'en porte jamais du rose, ça me changera.

Tiens, ça me rappelle ma chère maman qui, l'année dernière, m'avait acheté un haut fleuri (!) en me disant "Tu ne mets jamais de fleurs, ça te changera." Si je ne mets jamais de fleurs, c'est que j'abhorre les fleurs sur les fringues, logique non ? Pas pour tout le monde.

Pour répondre à la question du titre : après trois cadeaux foirés, c'est officiel, Cher et Tendre connaît que dalle à mes goûts.

Re-happy birthday to me.

Sinon, moi, je me suis offert une écharpe en cachemire bleu roi. Soldée à 50 %.

Et franchement, sachant que le cartable coûte 229 euros, j'aurais pu en avoir des mignonnes choses en cachemire.

Morale de l'histoire, la prochaine fois qu'il me demande "Tu veux quoi pour ton anniversaire ?", au lieu de compter sur un miracle, je lui file une liste.

mardi 10 juillet 2012

La minute Pivot # 3 : Lost in Austen

Outre les adaptations de la BBC des oeuvres de la grande Jane (Austen donc), j'avais aussi mis dans mon panier ceci (après coup, j'ai découvert qu'Arte allait diffuser la série...) :

8,60 € le machin, on tergiverse peu.

L'histoire est simple et futée : Amanda, une jeune londonienne éprise des oeuvres romanesques de Miss Austen, découvre un beau jour Elizabeth Bennet dans sa bagnoire. Un passage secret relie la maison des Bennet à sa salle de bain. Dévorée par la curiosité (qui n'a jamais voulu faire un tour dans son roman préféré ? Amateur de Stephen King, passe ton chemin !), elle franchit la porte et se retrouve coincée dans "Orgueil et Préjugés" tandis qu'Elizabeth reste, elle, au 21ème siècle.

Evidemment, c'est irrésistible. Notre héroïne par sa présence et son modernisme enchaine les gaffes, bouleverse le fil du récit (n'oublions pas que nous sommes dans Orgueil et Préjugés) et fait d'intéressantes découvertes sur les personnages. Bien sûr, elle tombe sous le charme de Darcy...

Monsieur Darcy 2008... hmm.
Sauras-tu retrouver notre héroïne ? Couleur de cheveux approximative et posture "Qu'est-ce t'as ?",
oui, c'est bien elle !
Parfois un chouïa répétitif (surtout lorsque Amanda essaie de recoller au récit Austenien), on passe tout de même un très, très bon moment. Et j'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver Alex Kingston sous les traits d'une Mrs Bennet plus vraie que nature (Alex Kingston mais si voyons, l'ex-épouse de Ralf Fiennes et Dr Corday dans Urgences !). Quant à l'actrice qui incarne Amanda, Jemina Rooper, avec sa drôle de bouille et sa voix rauque, elle est discordante à souhait.

vendredi 6 juillet 2012

Dieu merci, c'est vendredi !

J'aime bien les vendredis au bureau. Rtt faisant, je me retrouve toute seule à y bosser.

Je peux envoyer valdinguer mes ballerines et travailler pieds nus.

Je peux me mettre un fond sonore peu avouable (Katy Perry, un bon vieux Britney, un sympa Lady Gaga ou un petit Beyoncé... sinon, dans la vraie vie, j'écoute les Stones).

Pas besoin d'aller déjeuner avec quiconque, je me contente d'un sandwich politiquement incorrect (rillettes ? même pas peur !) en faisant les boutiques.

J'ai pas besoin de décrocher un mot (sauf pour répondre au téléphone, mais les vendredis il sonne peu).

Bref, un avant-week-end parfait !

mercredi 4 juillet 2012

Je préfère faire les soldes assise

J'ai découvert les joies de l'achat en ligne en 2008.

J'étais alors enceinte et assignée à résidence par une sage-femme zélée (spéciale dédicace à Robert D., usine d'accouchement du 19ème arrondissement de Paris).

Faute de pouvoir passer de charmants après-midis dans des boutiques à choisir layette et berceau, je me suis retrouvée à attendre avec fébrilité le début du téléfilm de 13h55 sur la une ET à voguer sur internet (surtout quand ledit téléfilm était allemand... Sinon, j'aime bien retrouver des acteurs américains devenus has-been qui viennent gagner leur croûte dans de petites productions).

Nicholas Lea, un peu abonné aux productions du début d'après-midi

J'ai commencé petit et prudent avec une valeur sûr : La Redoute.

Pas très glam, j'en suis consciente. 

Mais ne crachons pas sur cette doyenne de la vente par correspondance : on y trouve des trucs très chouettes à petit prix. Par contre, je vous autorise à plisser le nez à la mention "frais de livraison" (bon sang, ça existe encore ce truc ?).

Revenons à nos moutons.

Comme souvent en période de soldes, je me prive souvent du bonheur d'aller dans des magasins bondés à farfouiller dans un capharnaüm de fringues, hagarde et transpirante malgré la clim. Et je résiste aussi un temps aux mails aguicheurs des deux poids-lourds de la VPC (la Redoute donc et les 3 suisses). Puis je me dis "Tiens, fiston n'aurait-il pas besoin de t-shirts, nom d'une pipe ?" (l'abnégation de la mère, vous connaissez non ?).

En général, je me refuse d'y mettre plus de cinq euros la fringue (entre les promo et la mine d'or que sont les fameuses "Aubaines" de la Redoute, on y arrive sans problème) sauf que parfois :

Oh mais que vois-je ?

Trench 2Two à -40% soit 59,40 €. Mais entièrement doublé et avec ce style à part, zouh dans le panier !

Autrement j'aime bien les marques Edeis (bon chic, bon genre mais décontracté), Soft Grey (bourgeois bohème avec des matières nobles), Somewhere (pareil que Soft Grey, mais en bio et nature) et Active Wear (relax et jeune).

Blouse en lin Edeis, 4 euros... ça vaut pas le coup de s'en priver comme dirait ma mère.

Evidemment les stocks ne sont pas infinis et vous pestez souvent qu'il n'y a plus que du jaune moutarde ou du rouge rouille dans votre taille (ça sent le vécu ?  Hum, oui.). C'est le modeste prix à payer pour profiter de bonnes affaires sans trop se faire suer.

mardi 3 juillet 2012

Vœux pieux


Si j’étais une femme accomplie :

- Mes petits ongles striés d’ancienne pratiquante d’onychophagie* seraient parfaitement beaux, parfaitement vernis, parfaitement féminins. Et je laisserai tranquille mes cuticules.



- Mes cheveux tout fins seraient toujours bien coiffés, bien propres, bien nets.

Je crois partager avec Kate Bosworth le même problème capillaire :
cheveux raplapla tendance filasse.

- Je cesserais complètement de transpirer… d’un côté la transpiration prouve aussi que je suis un mammifère en vie, non ?

- J’aurais un teint parfait (mais la perspective d’utiliser quarante produits coûtant un rein chaque pour y arriver m’épuise… et je ne parle même pas du temps à y consacrer).

C'est ça, Bobbi, dis-nous que c'est facile et qu'on n'est que des feignasses !

 - Je mangerais cinq fruits et légumes par jour. 

Tiens, la mienne de pyramide, elle est inversée par rapport à celle-là !
 - Je ferais de la gym régulièrement.

- Je n’utiliserais plus jamais l’ascenseur et les escalators.

- Je penserais ma tenue du jour au lieu de prendre toujours les mêmes fringues parce qu’ils sont sur le dessus de la pile (voire dans la panière du linge à repasser…).

- Je me maquillerais au lieu de laisser moisir fards, rouge à lèvre et autres crayons.

- Je me tiendrais le dos droit, les épaules dégagés et le port de reine. Petite anecdote en passant, un jour où j’y mis la posture danseuse en pratique, un de mes collègues m’a fait le reproche d’avoir l’air d’une pétasse hautaine. Vive le dos voûté qui vous rend humble et accessible !




*"L'onychophagie est un acte auto-agressif dérivé de la pulsion sadique orale retournée contre le corps propre du sujet et manifestant une forme d’anxiété dont elle constitue partiellement un remède." Cette définition m'ôte les mots de la bouche !