Pour le travail, je m’en vais plusieurs fois par an dans
cette riante bourgade qu’est Mérignac.
Côté zone aéroportuaire.
Là où s’épanouissent les enseignes prestigieuses comme Leroy
Merlin.
Notez, je ne me plains pas, il y a même un centre
commercial. Il répond au doux nom de Mérignac Soleil (tordant quand on voit la
météo actuelle) et il héberge un Zara tout neuf.
Zara et moi, on n’est pas potes. J’y trouve rien, y’a du
monde, la musique d’ambiance est pourrie (oui, je chipote) et quand, par
extraordinaire, un truc me botte en vitrine, impossible de mettre la main
dessus en boutique (demandez à une vendeuse ? Et puis quoi encore !).
Ah, et il y a aussi cette enquiquinante manie de ne point y trouver certaines
tailles (les filles qui n’entrent pas dans du 36 me comprendront).
Bref, c’est
en traînant des a priori et en pinçant des lèvres que je suis entrée dans le
Zara Mérignacais.
Premier bon point, y’a pas un chat.
Deuxième bon point, les Zara Girls sont sympas, elles disent
bonjour (oui, je vais dans les Zara parisiens, pourquoi ?).
Troisième bon point, ce n’est pas un fouillis de vêtements
qui agresse le regard : tout est net et bien rangé (légèrement
psychorigide sur les bords, moi ? Allons !)
Et, miracle, j’ai même vu quelques jolies choses :
22,95 euros... on paie au poids je crois |
Audacieux certes, mais je suis une fervente croyante du "fashion statement" si cher au magazine Cosmopolitan ricain 22,95 euros aussi |
Etole Tie-Dye qui rappelle joliment qu'on est au printemps bordel ! 19,95 euros |
Je n'ai pas dégainer ma Visa (j'avais déjà fait des folies chez Cultura... oui, oui, les loisirs créatifs !), mais j'ai été diablement tentée.
Un magnifique progrès !
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